La viticulture biologique

La conduite de la vigne en agriculture biologique repose sur les techniques suivantes :

  • Mise en œuvre des mesures prophylactiques pour réduire la sensibilité de la culture aux attaques parasitaires, avant d’envisager le recours aux produits de protection des plantes.

  • Utilisation de produits exclusivement d’origine naturelle pour la fertilisa...

La conduite de la vigne en agriculture biologique repose sur les techniques suivantes :

  • Mise en œuvre des mesures prophylactiques pour réduire la sensibilité de la culture aux attaques parasitaires, avant d’envisager le recours aux produits de protection des plantes.

  • Utilisation de produits exclusivement d’origine naturelle pour la fertilisation et la protection des vignes.

  • Interdiction des organismes génétiquement modifiés (OGM) ou issus d’OGM.

  • Gestion des adventices par des interventions mécaniques (travail au sol, paillage, désherbage manuel…)

La pratique de la viticulture biologique entraîne systématiquement une augmentation de la ressource en main d’œuvre pour pallier la moindre utilisation des produits : temps d’observation au vignoble pour anticiper les interventions, gestion mécanique et non chimique des adventices… Elle se traduit généralement par une augmentation des coûts de production (variable selon les conditions du milieu).

La réglementation bio européenne exige une période de conversion entre la culture conventionnelle et biologique. En viticulture, il faut 36 mois de conversion avant d’être certifié bio. Le vigneron ne peut communiquer sur son engagement bio qu’à partir de la 2ème année de conversion et s’il n’utilise qu’un seul ingrédient d’origine agricole en vinification (l’alcool vinique, le moût concentré rectifié et le sucre sont donc interdits). La mention sera alors « Produit en conversion vers l’agriculture biologique ».

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